Xiaomi Mi Note 3

Test Xiaomi Mi Note 3 : excellent sous condition

     
  • PUBLIÉ DANS TEST ANDROID
Xiaomi a profité de la présentation de son Xiaomi Mi Mix 2 pour dévoiler également le Mi Note 3, un appareil plus classique ne disposant pas d’un design borderless. Sa plus grande nouveauté ? Disposer d’un double capteur photo permettant un effet bokeh… au détriment d’une fiche technique moins puissante que prévue. Que vaut-il en vrai ? Réponse dans notre test.
test Xiaomi Mi Note 3
Le produit que nous testons ici est un exemplaire définitif fourni à la rédaction par Gearbest.

Fiche technique

DésignationXiaomi Mi Note 3
Ecran5.5 pouces Full HD 1920×1080 IPS LCD
ProcesseurSnapdragon 660 cadencé à 2.2 GHz
Puce graphique (GPU)Adreno 512
Mémoire vive6 Go de RAM LPDDR4X
Stockage interne64 / 128Go
Micro SDNon
Appareil photo arrièreCapteur 12 MP f/1.8 OIS 4 axes + 12 MP telephoto f/2.6, autofocus à détection de phase
Appareil photo avant16 mégapixels, taille 2.0µm
RéseauFDD-LTE (B1,B3,B5,B7,B8)
TDD-LTE (B34, B38,B39, B40, B41)
TD-SCDMA (B34,B39)
WCDMA (B1,B2,B5,B8)
GSM (B2,B3,B5,B8)
CDMA1X/EVDO (BC0)
(Pas de support du 700 et 800 MHz)
ConnectivitéWi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac, Bluetooth 5.0
ConnectiqueConnecteur USB-C USB 3.0
NFC
CapteursMouvement, Accéléromètre, Géo-magnétique, Gyroscope, Capteur de proximité, de température et d’humidité, Baromètre, infrarouge
Autonomie3500 mAh / QuickCharge 3.0
SécuritéScanner d’empreinte digitale
Reconnaissance faciale
ColorisNoir, Bleu
Dimensions152,6 x 73,95 x 7,6 mm
Poids163 grammes
OSAndroid 7.1.1 Nougat + surcouche MIUI 8.5
DASN/C

Design

Xiaomi a un bon passif dès lors que l’on parle de design sur smartphone, et prouve son savoir-faire une nouvelle fois avec ce Mi Note 3. Le téléphone est constitué d’une face avant et d’une face arrière en verre, qui sont liées ensemble par un cerclage fait en aluminium.
Si la face avant est parfaitement plate, ce n’est pas le cas du dos du téléphone dont le verre légèrement arrondi vient rejoindre le corps du téléphone à la manière des appareils Samsung. Le résultat est très plaisant esthétiquement.
Le côté droit du Mi Note 3 nous donne accès aux boutons de volume ainsi que celui de verrouillage, le côté gauche étant uniquement réservé à la SIM. Le haut du téléphone intègre le micro ambiant ainsi que l’émetteur infrarouge, tandis que le bas du téléphone se contente d’intégrer deux grilles de haut-parleurs et le port USB type C.
Sur la face avant, somme toute assez sobre, vous pourrez retrouver le scanner d’empreinte digitale sous verre dans un léger renfoncement afin de le retrouver facilement sans y penser. Celui-ci est entouré de deux touches capacitives servant de bouton précédent et multitâche.
Au dos, on retrouve le double capteur photo qui est ici intégré parfaitement sans occasionner de protubérance disgracieuse : le Xiaomi Mi Note 3 est parfaitement plat. On notera le cerclage de chaque capteur avec un liseré argenté, petite touche sympathique sur un smartphone autrement extrêmement sobre.
C’est donc là un design très classique, mais parfaitement réussi et qui respire la qualité de fabrication. Mais comme pour tous ces appareils, un grand défaut empêche d’en profiter pleinement : les traces de doigt, qui sur ce revêtement noir glossy se voient très vites. Que les maniaques soient prévenus : emportez constamment un chiffon avec vous. Il est aussi assez glissant, gare aux surfaces lisses !

Ecran

Si la firme n’a toujours pas employé de dalle OLED, l’écran du Xiaomi Mi Note 3 n’en reste pas moins de bonne facture. Sur un écran 5.5 pouces, il aurait pu être appréciable de disposer de la définition Quad HD, mais la Full HD s’en tire tout de même très bien et l’affichage reste net.
La dalle en elle-même est lumineuse, et permet d’utiliser le téléphone en plein soleil sans aucun problème. Les habitués des dalles Samsung et de l’AMOLED en général trouveront par contre bien vite l’écran quelque peu terne, la faute à des couleurs justes mais manquant de piquant. Son rétroéclairage, efficace, n’est pas non plus exceptionnel et pourra gêner en plein soleil.
Xiaomi Mi Note 3
Il est possible, dans les réglages du téléphone, de pousser un peu plus le contraste mais l’écran prend alors une légère teinte rosée qui n’est pas forcément bienvenue : mieux vaut rester sur la configuration de base, beaucoup plus naturelle.
C’est peut-être sur le design de l’écran en lui-même que le téléphone pourra décevoir. Si nous n’attendions pas de borderless, ceci étant réservé au Xiaomi Mi Mix 2 cette année, un effort aurait pu être fait sur les bordures (notamment latérales) du téléphone qui sont plus prononcées que la moyenne de 2017 et sont parfaitement visibles.
Cela ne gêne toutefois pas l’expérience, et la prise en main agréable du téléphone couplé à son grand écran 5.5 pouces en font tout de même un excellent compagnon au quotidien pour regarder des vidéos tranquillement dans son lit. Il manque d’effet “wahou”, mais reste de bonne facture.

Performances

Résultats des benchmarks

AnTuTu108642
Basemark OS II (Overall / System / Memory / Graphics / Web)2448/4932/3102/2309/1017
PC Mark6040
Basemark X (High Quality)35116
Epic Citadel (Ultra High Quality)60,4 FPS
Androbench (Lecture / Ecriture Séquentielle)280.12/206.69 (Mb/s)
Androbench (Lecture / Ecriture Aléatoire)57.28/17.67 (Mb/s)

A l’utilisation

Le Snapdragon 660 couplé à 6 go de RAM est un bonheur à utiliser au quotidien, rendant le téléphone extrêmement fluide. Les benchmarks dévoilent surtout qu’avec seulement un an de plus au compteur, et un prix bien inférieur, le Xiaomi Mi Note 3 est à niveau avec les hauts de gamme de 2016. Chapeau bas sur ce point, sans l’ombre d’un doute.
Mais plus que le processeur en lui-même, c’est son GPU qui est très intéressant. Toujours très bon sur ce point, Qualcomm a donné avec l’Adreno 512 un bon performeur pour le milieu de gamme qui envoie sans trop souffler du 1080p à 60 fps. La chauffe du téléphone est d’ailleurs assez maîtrisée, et celui-ci reste agréable en main malgré les heures passées à jouer.
Il faut toutefois noter que l’optimisation mémoire de MIUI pour atteindre ces performances est extrêmement agressive. La surcouche n’hésite pas à fermer discrètement la moindre application n’étant plus utilisée pendant quelque temps pour garantir une longue autonomie, au détriment souvent de l’expérience utilisateur.

Interface et surcouche

Xiaomi ayant connu le succès grâce à sa ROM MIUI, il est naturel que tous ses appareils en soient équipés. Si celle-ci est habituellement disponible en version chinoise et en version globale, cette dernière n’a pas encore été ne serait-ce qu’annoncée pour le Mi Note 3 et il semble qu’il faille obligatoirement se tourner vers la communauté Xiaomi EU pour avoir le droit non seulement au téléphone en version française, mais aussi à l’intégration facile des services Google.
Car oui : du fait de la législation en vigueur en Chine, les services et applications Google ne sont pas installés sur MIUI, qui intègre son propre marché d’application n’étant pas vraiment accueillant pour les utilisateurs européens. De fait, la plupart des utilisateurs chercheront à flasher la ROM Xiaomi EU, qui intègre les services Google et la langue française.
C’est pourquoi cette partie du test se divisera en trois : l’expérience de flash, l’installation du Play Store et l’utilisation de MIUI en elle-même.

Flasher MIUI est une horreur

Dans un souci de vouloir vous proposer une expérience complète du téléphone, et conscient que la plupart des utilisateurs veulent leurs téléphones en français et équipés du Play Store, je me suis penché sur le fait de flasher une version traduite du Xiaomi Mi Note 3.
J’ai déjà flashé de nombreux téléphones auparavant, c’est même l’un des traits que j’apprécie le plus sous Android. Toutefois, rien ne m’avait préparé à cette même expérience avec les téléphones Xiaomi. Ce qui m’aurait pris 30min en temps normal m’a fait perdre 2 jours de boulot, pour rien.
A savoir donc si vous achetez le téléphone en version chinoise dans l’optique de le flasher vous-mêmes : le système du constructeur pour cela est incroyablement idiot. Pour déverrouiller votre bootloader, il vous faudra tout d’abord créer un compte Xiaomi, puis le relier à votre téléphone.
Par la suite, il faut se rendre sur le site du constructeur pour faire la demande de déverrouillage. Cette demande peut prendre 10 heures avant d’être validée par SMS, voire ne pas être validée du tout. Une fois celle-ci validée, il vous faudra télécharger un utilitaire exclusif à la marque (en anglais) qui vous permettra de véritablement déverrouiller votre téléphone.
Problème étant que pour que celui-ci fonctionne, il vous faut une nouvelle fois lier votre compte à votre téléphone dans le but spécifique de déverrouiller votre bootloader. Cela demande d’activer les options développeurs, et d’aller dans un menu spécifique pour appuyer une dernière fois sur “lier mon compte”.
Surprise ! Malgré la ROM officiellement traduite en anglais, un message d’erreur en chinois vous apparaîtra pendant une brève seconde avant de disparaître, et l’utilitaire continuera de refuser le déverrouillage du bootloader. Quel est ce code d’erreur ? Tout simplement les serveurs de Xiaomi, qui indiquent une erreur de connexion empêchant cette dernière vérification avant déverrouillage.
Pourquoi cette erreur ? Parce que ces serveurs sont idiots et n’acceptent de connexion qu’à partir d’un internet chinois, quand bien même la marque est consciente et se félicite des utilisateurs qui importent ses produits, et a même des clients dans d’autres pays. Il vous faut donc passer par un VPN pour effectuer cette dernière validation. En date, nous vous conseillons “Totally Free VPN”, l’un des rares à disposer de serveurs chinois, afin de réaliser cela.
Mais ce cauchemar est enfin terminé, n’est-ce pas ? Eh bien… non. Suite à cela, si vous lancez l’utilitaire pour déverrouiller votre bootloader et enfin commencer votre petite entreprise… il vous préviendra – dans un anglais approximatif prêtant à confusion – qu’une fois votre compte Xiaomi lié à votre téléphone pour le déverrouillage du bootloader, il vous faut attendre 72 heures avant de pouvoir véritablement le faire.
Je n’ai donc tout simplement pas pu flasher le Xiaomi Mi Note 3 pendant 3 jours à compter de la découverte de cette procédure. Fort heureusement, une fois tout cela subit, le flash s’est effectué sans aucun problème vers la ROM MIUI 9 Xiaomi EU en nightly.

Installer le Play Store et les services Google, tout aussi contraignant

Ne restait donc qu’à rendre la ROM chinoise, installée de base sur le téléphone, viable pour les utilisateurs. Celle-ci étant traduite en anglais, on peut escompter que beaucoup d’utilisateurs se tournant vers l’import soient prêts à cette petite concession.
Mais nous sommes tous habitués à Google, ce qui veut dire la synchronisation de notre compte, de notre agenda, de nos contacts, l’accès au Play Store, à nos courriers sur Gmail etc etc. Tout cela n’est pas régi que par une simple application centrale : de nombreux services soutiennent ces utilisations.
Pour cela, il existe pour les téléphones Xiaomi (et chinois d’ordre général) un APK appelé le “Google Installer” qui va aller télécharger et installer les services requis et le Play Store. Un moyen rapide de retrouver la majorité de ses petites habitudes, en passant par l’installation de sources inconnues que beaucoup connaissent déjà.
Là encore, cela aurait dû prendre 2, 3 minutes à tout casser. Au final, un bug connu de MIUI 8 survenant sur certains modèles de téléphone aura fait que malgré l’installation réussie, il m’était impossible de me connecter à mon compte Google, le Play Store restant bloqué sur la vérification de la connexion.
14 solutions testées mais non-approuvées plus tard et des centaines de forums explorés, j’ai enfin pu contourner ce problème en restaurant une sauvegarde Play Store d’un Mi5 trouvée sur internet avant de me connecter à mon compte. Pratique, n’est-ce pas ? Il m’aura toutefois fallu réinitialiser une dernière fois le Mi Note 3 et refaire l’installation pour enfin avoir un téléphone stable.
Toutes ces démarches sont à prévoir si vous voulez utiliser les contacts de votre compte Google et le Play Store sur la ROM chinoise. Soyez-en donc conscients avant d’acheter un téléphone Xiaomi en import. Notre conseil sera de toujours choisir une version globale, et que les services Google soient préinstallés par le vendeur si possible.
A noter qu’une fois sous la ROM MIUI 9 Xiaomi EU, les services Google y sont directement intégrés et l’expérience est aussi simple que naturelle. Notez toutefois que la ROM n’est pas encore stable.

MIUI, aussi beau qu’il peut être frustrant

Nous voici donc enfin à utiliser MIUI, la fameuse surcouche qui aura fait l’histoire de l’entreprise Xiaomi. Avec celle-ci, nous avons le droit à plusieurs petites fonctionnalités typiquement asiatiques, comme un magasin de thèmes très fournis pour le téléphone et des services divers. La plupart ne sont pas vraiment à destination des utilisateurs européens toutefois.
A l’usage, on remarque évidemment en premier lieu l’absence totale de tiroir d’applications, qui n’est pas même caché dans un menu obscur. Ici, l’inspiration d’iOS n’a jamais été cachée et elle se voit dans de nombreux recoins, de l’accueil au menu des paramètres. Sur l’accueil, on retrouve en glissant vers la droite un menu permettant de rechercher parmi les fichiers et applications installées sur le téléphone, lié d’ailleurs à un assistant qu’il m’a été impossible à configurer correctement puisque presque entièrement chinois.
Qu’importe : le tout reste très fonctionnel et agréable au quotidien, à l’image de son menu des notifications affichant la température et étant très facilement personnalisable pour retrouver ses raccourcis préférés en quelques gestes.
C’est dans l’optimisation de batterie que MIUI a été trop loin. En gelant de nombreux processus automatiquement, elle finit par en bloquer la majeure partie des notifications. Et un smartphone sans notification n’est pas nécessairement au goût de tout le monde… Même en désactivant ces optimisations, par le biais de menus rébarbatifs et trop complexes pour leur bien, le problème persistait au point qu’il aura fallu que je conserve constamment en mémoire mes applications favorites pour que le push fonctionne. Et encore : cette astuce n’a pas fonctionné pour tout, Snapchat et Twitter refusant toujours de me prévenir en temps réel de mes messages.

Audio

Equipé de la norme Bluetooth 5.0, le Xiaomi Mi Note 3 est capable d’envoyer la même musique en synchro sur 2 enceintes Bluetooth différentes. Un petit plus pour quiconque veut animer ses soirées avec son téléphone.
Pour le reste, les haut-parleurs dont est équipé le téléphone sont loin d’être exceptionnels. Si le son en lui-même n’est pas mauvais, il manque véritablement de volume et peut vite disparaître dans une pièce relativement bruyante. Ils ont au moins l’avantage de ne pas grésiller, même si comme toujours cela manque un peu de basse.
Si vous utilisez un casque filaire, attention : le smartphone ne dispose pas d’un port jack de série. Le constructeur a au moins la gentillesse de fournir un petit adaptateur USB type C vers jack dans sa boîte, ce qui est apprécié, en prime d’écouteurs somme toute assez banals mais suffisants.

Réseau et GPS

Comme la majorité des téléphones Xiaomi, le Mi Note 3 ne supporte pas les fréquences 700 et 800 MHz, la première étant l’une des bandes primordiales pour l’avenir tandis que la seconde est l’une des bandes les plus utilisées en France et en Europe.
En pratique, le téléphone a toutefois une accroche de la 4G similaire à celle du Honor 8 pourtant compatible, observée sur les mêmes trajets à Paris qu’avec ce dernier. C’est sur les débits qu’il se trouve amputé, ne profitant pas de l’agrégation des bandes pour la 4G+.
Ce petit défaut peut valoir le coup si son prix et ses capacités vous intéressent. Pour être honnête, j’ai à peine remarqué une différence à l’utilisation, la plupart des applications du quotidien n’ayant pas vraiment besoin de la 4G à pleine capacité pour fonctionner.
L’accroche GPS est satisfaisante, même si compliquée en sortie de boîte. Mieux vaudra forcer un recalibrage avec l’une des nombreuses applications disponibles sur le Play Store pour se faire avant de véritablement compter sur lui en tant que piéton.

Appareil photo

Mode de 2017 oblige, le Xiaomi Mi Note 3 est bien évidemment équipé d’un double capteur photo, avec un capteur secondaire telephoto promettant non seulement un zoom x2 sans perte mais aussi un effet bokeh pour des portraits avec effet de flou.

Conditions normales et zoom x2

En pleine journée avec un beau soleil, le capteur principal du Xiaomi Mi Note 3 fait de très belles photos avec une colorimétrie bien respectée et des images au piqué satisfaisant. Zoomer sur les photos montre une conservation agréable des détails, même avec une main un peu tremblante à la prise du cliché. En intérieur, le résultat est le même et le téléphone sait très bien retranscrire les couleurs naturelles.
Lorsque l’on utilise son second capteur toutefois, qui offre donc un zoom x2 sans perte, le constat est nettement plus mitigé. Les couleurs deviennent immédiatement plus fades, et le tremblement se ressent dans la qualité de l’image.
Les détails s’effacent quelque peu, et on sent que cette caméra est principalement faite pour l’utilisation du mode portrait. Si le zoom x2 est agréable, la qualité finale de rendu fait que l’on préférera finalement  redimensionner une photo du capteur principal plutôt qu’utiliser le capteur secondaire.

Mode portrait

Comme pour tous les modes portraits disponibles actuellement, il vous faudra prendre un peu de distance avec votre sujet avant de prendre la photo. Le téléphone combine ensuite une photo du premier capteur avec celle du deuxième capteur telephoto, et use d’algorithmes pour comprendre les informations de profondeur et appliquer le flou.
De toute évidence, le constructeur a bossé son algorithme : prendre une photo à effet bokeh sans trop y réfléchir et très facile sur le Mi Note 3, et le rendu final est majoritairement très réussi. Attention toutefois : contrairement à beaucoup de concurrents, il est impossible de régler le niveau du flou appliqué qui restera toujours le même.
Mais qu’importe : le portrait ressort très bien dans de bonnes conditions lumineuses, mais également en intérieur. Même sur une scène plus large qu’une simple personne à viser, le téléphone arrive tout de même à bien comprendre où appliquer le flou et le rendu final est assez sympathique. Bien sûr, il est toujours possible de le prendre à défaut mais les erreurs sont souvent assez rares pour qu’elles ne gênent en rien à l’utilisation.

En basse luminosité

En conditions lumineuses difficiles, comme en soirée en intérieur, le capteur principal du Mi Note 3 sort tout de même d’excellentes photos. Sur un environnement au contraste marqué, le rendu est très propre et le bruit minimal. Dans des conditions plus difficiles, comme les fameux éclairages néons roses de la scène, le téléphone s’en tire là encore assez bien même si le bruit se fait naturellement plus présent.

Caméra avant et selfie

En conditions normales, le capteur avant délivre de belles images avec des couleurs très justes et une netteté satisfaisante pour ce type d’utilisation. Dans des conditions plus difficiles comme en intérieur, le bruit se fait ressentir immédiatement mais les couleurs restent très bonnes : on sent que seul un autofocus pourrait changer la donne désormais, mais ce capteur est dans la moyenne haute du marché pour ce type d’utilisation.

Autonomie

Le XIaomi Mi Note 3 est équipé d’une batterie 3500 mAh, soit dans les tranches relativement élevées des téléphones de 5.5 pouces. De par sa définition Full HD et son processeur, il n’est d’ailleurs pas un grand consommateur de batterie. Dans les faits, le téléphone tient bien 1 jour sans souffler en finissant à 30 voire 40%.
En utilisation mixte, nous avons pu en tirer 5 heures de screen on-time en allant sur le net, en regardant des vidéos et en utilisant la fonction GPS sur la journée. Une chose est sûre : il tient, et c’est très agréable. Problème étant que cela n’est pas si naturel que ça.
Comme dit dans la partie interface, la surcouche MIUI gère très agressivement les applications, au point que les notifications push disparaissent naturellement : pour les retrouver, il faut constamment garder en mémoire les applications les plus utilisées en activant le cadenas dans le multitâche, en prime de désactiver la moindre fonctionnalité de sauvegarde de batterie. Malgré cela, l’autonomie reste excellente… ce qui nous fait nous demander pourquoi Xiaomi a choisi d’être aussi agressif en premier lieu.

Prix et disponibilité

Le Xiaomi Mi Note 3 est d’ores et déjà disponible, et se trouve aux alentours de 370€ pour sa version 64 go et 440€ pour la version 128 go. Il n’est toutefois pas disponible en France, et doit être importé de Chine par le biais de sites comme celui de notre partenaire Gearbest.
A ce prix, en considérant la possible taxe à la douane, il se met en concurrence directe avec des produits comme le Honor 9 ou le Huawei P9. Et à la vue des petites concessions qu’il demande afin de pouvoir être utilisable agréablement en France, peut-être vaut-il mieux se tourner vers les concurrents. Si toutefois vous le voulez absolument, il ne vous décevra pas.
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