Honor 7x
Honor 7, le hold-up était presque parfait
L'autonomie ternit le beau tableau
- Note
Honor gagne, smartphone après smartphone, une réputation plus solide. Après avoir écumé le marché de l'entrée de gamme et tâté l'eau du bain en milieu de gamme, la firme s'attaque au haut du panier, mais en conservant une position de rapport équipement/prix extrême. Une stratégie incarnée par le 7, un appareil qui pourrait bien remplir l'office laissé vacant par le raté du OnePlus 2.
CARACTÉRISTIQUES
- Dimensions143.2 x 71.9 x 8.5 mm
- Poids157 g
- Diagonale d'écran5.2 pouces
- Définition d'écran1920 x 1080
- DPI424
- Type d’écran
PRÉSENTATION
Plus que le petit frère de Huawei qui s'amuse dans son coin sur Internet, Honor est en train de se forger une stature d'alternative mobile viable. Après les Honor 6, 6 Plus ou encore 4X, la marque chinoise débarque avec un "7" auréolé d'une campagne de pré-commande titanesque (plus de 9 millions de réservations en Chine en quelques semaines) et d'un prix français plancher pour l'offre technique, de 299 €.
Le Honor 7 embarque ainsi un écran tactile Full HD de 5,2 pouces (1920 x 1080 px sur une diagonale de 13,2 cm) en dalle IPS-NEO, une puce mobile Huawei HiSilicon Kirin 935 octo-cœur (quadri-cœur ARM Cortex-A53X cadencée à 2,2 GHz + quadri-cœur ARM Cortex-A53 à 1,5 GHz), une mémoire vive de 3 Go, une capacité de stockage de 16 Go extensible jusqu'à 128 Go supplémentaires via l'ajout d'une carte microSD, une batterie de 3000 mAh et des capteurs photo-vidéo de 20 Mpx à l'arrière et 8 Mpx à l'avant (flash Led pour chaque). La connectivité sans fil est assurée par du Wi-Fi a/b/g/n/ac, du Bluetooth 4.1, un GPS et une compatibilité réseau 4G LTE catégorie 4 (débit théorique maximum jusqu'à 150 Mbps). Un modèle 64 Go Go, non prévu pour la France aux dernières nouvelles, disposent quant à lui de la 4G catégorie 6 (300 Mbps) et d'une puce NFC.
Le Honor 7 embarque ainsi un écran tactile Full HD de 5,2 pouces (1920 x 1080 px sur une diagonale de 13,2 cm) en dalle IPS-NEO, une puce mobile Huawei HiSilicon Kirin 935 octo-cœur (quadri-cœur ARM Cortex-A53X cadencée à 2,2 GHz + quadri-cœur ARM Cortex-A53 à 1,5 GHz), une mémoire vive de 3 Go, une capacité de stockage de 16 Go extensible jusqu'à 128 Go supplémentaires via l'ajout d'une carte microSD, une batterie de 3000 mAh et des capteurs photo-vidéo de 20 Mpx à l'arrière et 8 Mpx à l'avant (flash Led pour chaque). La connectivité sans fil est assurée par du Wi-Fi a/b/g/n/ac, du Bluetooth 4.1, un GPS et une compatibilité réseau 4G LTE catégorie 4 (débit théorique maximum jusqu'à 150 Mbps). Un modèle 64 Go Go, non prévu pour la France aux dernières nouvelles, disposent quant à lui de la 4G catégorie 6 (300 Mbps) et d'une puce NFC.
ERGONOMIE ET DESIGN
Ce Honor 7 emprunte énormément à plusieurs mobiles Huawei connus, et pour la forme, c'est du côté du Ascend Mate 7 qu'il faut regarder. Mêmes lignes dorsales et formes et positions du capteur d'empreinte digitale et de l'appareil photo, seul le métal, moins "noble" que sur les produits Huawei vient trahir une lointaine parenté. Il faut bien faire des économies quelque part et en dehors des matériaux, le travail sur la compacité et le poids (157 g) semblent avoir aussi légèrement souffert du positionnement tarifaire de la bête.
Non pas que le 7 soit vraiment pataud ou très grossier, mais l'on sent que le diamant est dégrossi avec pragmatisme plus qu'avec une ambition stylistique affirmée. Et il faut ajouter à cela un capteur photo arrière dépassant de plus de 1 mm de la surface et qui accroche un peu le doigt.
Pour exemple, l'autre modèle du Honor 7, le Huawei P8, propose avec un équipement similaire en pas mal de points une épaisseur de 2 mm de moins et un capteur avec stabilisation optique qui ne dépasse pas ostensiblement.
La prise en main, bien aidée par le dos légèrement bombé, est excellente et l'on peut parcourir une bonne partie de l'écran avec un pouce, à une main. En façade, l'écran occupe près de 73 % de l'espace, offrant une bonne expression à l'afficheur. Si le Honor 7 se pare des boutons physiques habituels, il propose aussi, petite fantaisie originale, un bouton d'accès direct à 3 fonctions ou applications, selon la pression (une, deux ou appui long). Pratique et ça tombe sous le doigt. Autre bonne idée ergonomique, le capteur d'empreinte, bien placé, rapide à l'enregistrement comme au fonctionnement et jamais défectueux propose autre chose que le déverrouillage ou la validation d'un paiement. On peut ainsi revenir au menu d'accueil, afficher le multitâche, prendre une photo ou décrocher un appel en appuyant, maintenant ou effleurant le lecteur.
ECRAN
Allons droit au but : l'écran du Honor 7 et celui du P8 sont à peu de choses près similaires. Et si vous n'êtes pas au fait concernant ce dernier, sachez qu'il s'agit tout simplement de l'un des meilleurs afficheurs mobiles à ce jour. La dalle Full HD du 7 s'en approche, en proposant un fort contraste de plus de 1500:1 et une luminosité correcte de 436 cd/m² pour un noir profond que Huawei et Honor nous habituent à croiser souvent sur leurs écrans désormais. La dalle propose un excellent confort de lecture, avec une densité de 423 pixels par pouce.
COLORIMÉTRIE
2.6
INTERFACE ET NAVIGATION
Terminaux Huawei après terminaux Honor, l'interface Emotion UI pour Android fait du chemin. Cette version 3.1 se présente toujours comme un système sans menu d'application mais avec un affichage de toutes les icônes sur les différentes pages d'accueil du mobile (comme iOS pour l'iPhone en somme) que l'on peut regrouper dans des dossiers. Les applications Google sont au menu (Play Store, Maps, YouTube, Hangouts, Gmail...), mais aussi une foultitude de logiciels propre à EMUI, tous rangés dans le dossier Outils au démarrage, qui vont de de la loupe à la torche en passant par la météo, une calculatrice, la radio FM ou le dictaphone.
Des applications pour la musique et les vidéos sont de la partie, mais aussi un vivier de thèmes à télécharger pour totalement relooker en profondeur l'interface. La navigation au sein d'EMUI est de plus en plus agréable, le système gagne en simplicité et les options foisonnent, parfois pertinentes, comme le bouton d'accès direct, le réveil de l'écran par double-tapotement ou l'utilisation du lecteur d'empreinte pour explorer l'OS, parfois bancales, comme le tapotement avec une phalange pour une capture d'écran ou le réveil du mobile à distance en l'appelant... mais seulement avec des mots spécifiques et en anglais.
Les performances brutes du Kirin 935 ne sont pas resplendissantes, en comparaison des dernières puces Qualcomm ou Samsung. On note tout de même que le Honor 7 intègre un SoC supérieur à celui du P8 (Kirin 935) et prévu pour l'imminent P8 Premium. Le surplus de GHz ne change pas la donne, la puce est moyenne mais délivre tout de même ce qu'il faut de puissance pour assurer une excellente rapidité d'exécution à tous les usages, de la navigation dans l'OS au Web, en passant par le fonctionnement du lecteur d'empreinte ou le lancement des applications.
MULTIMÉDIA
Identique à celui du P8, le lecteur vidéo du Honor 7 dispose des mêmes avantages et inconvénients. Il peut lire la plupart des formats des fichiers et aller jusqu'à la Full HD en MKV sans jamais broncher, mais il ne propose pas une profondeur de paramétrage folle, sinon la simple interaction basique d'un lecteur vidéo.
VIDÉO
AUDIO
La sortie casque de ce Honor 7 n'est pas la plus puissante que nous ayons vue. Toutefois, elle a le mérite d'offrir un son fidèle avec très peu de distorsion. En outre, la plage dynamique est plus étendue que sur la grande majorité des smartphones de notre comparatif et la restitution stéréo est elle aussi d'un excellent niveau.
L'unique haut-parleur situé sur la tranche inférieure du téléphone n'est malheureusement pas dans la même veine. Peu puissant, sa précision est passable avec une sibilance assez marquée. Comme d'habitude, pas de basses ni d'aigus à se mettre dans les oreilles. Son utilisation se limitera à de la voix, mais dans un environnement peu bruyant pour espérer entendre quelque chose.
JEU
Côté jeux vidéo, pas de miracle pour la puce Kirin 935. Certes, elle permet de faire tourner tous les titres du Play Store avec une bonne fluidité, mais comme ce fut le cas sur le P8, la qualité graphique n'est clairement pas encore au niveau de la concurrence directe en milieu/haut de gamme, sous Exynos ou Qualcomm. De quoi lancer des parties endiablées mais pas ultra-sexy pour la rétine.
PHOTO
Le Honor 7 se pare d'un tout nouveau capteur principal rétroéclairé Sony de 20 Mpx (IMX230 + optique ouverture f/2). A contrario des derniers terminaux Huawei haut de gamme qui embarquent une stabilisation optique, le 7 doit faire sans. Le rendu global est de qualité. Sans bousculer la hiérarchie des photophones, le capteur se défend avec un bon piqué, une tenue sur l'ensemble du cliché et un post-traitement plus doux que celui d'un Sony Xperia ou même un P8. Reste une capture en basse lumière qui trahit la tendance de la balance des blancs à légèrement lorgner le jaune.
Le flash reste homogène et ne brûle pas les sujets. Le déclenchement n'est pas dans les plus rapides du circuit, mais n'est pas pénalisant pour vite réagir sur une prise de vue. La mise au point est satisfaisante, tandis que l'interface se veut ultra simple d'accès. Un peu trop copiée sur celle de l'iPhone pour l'usage commun, elle recèle de nombreux modes, dont les fameuses options de pose longue (nuits étoilées) et light paintinginaugurées sur le Huawei P8. Un panel d'options parmi les plus foisonnantes du marché.
Quant au capteur avant, ses 8 Mpx ne sont pas de trop pour offrir une excellente qualité de prise de vue pour les autoportraits, un angle large et une ergonomie bien pensée avec le déclenchement par l'apposition de l'index sur le lecteur d'empreinte. La petite LED d'appoint en façade assiste un peu les clichés de fin de soirée.
AUTONOMIE
C'est finalement ce dernier point primordial de nos tests qui aura eu raison de notre enthousiasme face au Honor 7. Bien que possesseur d'un accumulateur d'une plus grande capacité que celle du Huawei P8, le 7 se range derrière ce dernier en autonomie. En lecture vidéo continue en flux (Netflix), il réalise un temps de 8h27, soit environ 35 minutes moins que le P8, un temps légèrement supérieur au OnePlus 2, égal à celui du LG G4 et 1h30 à 2h de moins qu'un Galaxy S6 ou un Honor 6 Plus.
Sur notre protocole de test global d'autonomie, le 7 atteint les 8h24 de fonctionnement, soit une grosse journée bien remplie. C'est plus ou moins le constat établi et cela reste imputable en grande partie aux usages énergivores, mal optimisés, car il faut admettre que ce terminal bénéficie d'une veille ultra solide, mais trop contrebalancée par la fonte de batterie une fois éveillé. La Honor 7 dispose de la charge rapide, mais le chargeur idoine n'est pas fourni. Avec le socle de série, comptez 2h45 pour recharger l'appareil et 1h10 de moins avec un socle 2,1 A.
Le Honor 7 côté téléphone
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