Samsung j7 plus
Samsung Galaxy J7 (2016), un marathonien bien habillé
Au prix d'un écran peu défini
NOTE ARmoumane
En 2016, Samsung semble vouloir simplifier la lecture de sa gamme de smartphones. Ainsi, on ne devrait plus trouver que les séries S et Note pour le haut de gamme, les Galaxy A en milieu de gamme et la série J en bas de la gamme. C'est donc un membre de cette dernière qui est à l'honneur ici, le Galaxy J7, le plus huppé des smartphones modestes du Coréen. Cette rationalisation de la gamme permet pour le moment à Samsung de proposer des terminaux bien plus aboutis qu'il y a un an, et ce, sur tous les segments.CARACTÉRISTIQUES
- Dimensions151.7 x 76 x 7.8 mm
- Poids170 g
- Diagonale d'écran5.5 pouces
- Définition d'écran1280 x 720
- DPI267
- Type d’écranAmoled
- Part de l’écran en surface72.65 %
- Puce mobileExynos 7870
- ProcesseurARM Cortex-A53 - 1.6 GHz
- Nombre de cœurs8
- GPU intégré (iGPU)Mali-T830
- Mémoire vive (RAM)2 Go
- Mémoire interne16 Go
- Carte mémoireoui
- Capacité de la batterie3300 mAh
- Capteur photo13 Mpx
- Capteur photo avant5 Mpx
- Captation vidéoFull HD
- Système d'exploitation (OS)Android
- Version d'OS testéeAndroid 6.0
- ConnectiqueMicro USB
- Capteur d’empreintes digitalesnon
- Type Wi-Fi802.11a/b/g/n
- Type Bluetooth4.1
- NFCoui
- 4G (LTE)oui
- Dual-simnon
- Format carte SIMMicro
- Niveau d'exposition (DAS)NC
- Type d'étanchéiténon
- Gyroscope
- Batterie amovibleoui
PRÉSENTATION
Il reste bien évidemment délicat de parler d'entrée de gamme pour un terminal lancé à 299 euros, mais c'est pourtant bien là que se place le Galaxy J7 dans la gamme de Samsung. Le terminal profite d'un écran de 5,5 pouces en dalle Super Amoled HD (1 280 x 720 px), soit une résolution de 267 ppp. Il est propulsé par un SoC Exynos 7870 à 8 cœurs ARM Cortex-A53 cadencés à 1,6 GHz, un iGPU Mali-T830 et 2 Go de RAM. L'ensemble repose sur une mémoire interne de 16 Go, qu'il est possible d'étendre en ajoutant une carte microSD.
Les amateurs de photographie mobile trouveront un capteur dorsal de 13 Mpx, couplé à un capteur frontal de 5 Mpx. Pour se connecter, le Galaxy J7 intègre le Wi-Fi 802.11n, le Bluetooth 4.1, le NFC et la 4G LTE. Le tout est alimenté par une batterie amovible de 3 300 mAh et animé par Android 6.0 Marshmallow.
Les amateurs de photographie mobile trouveront un capteur dorsal de 13 Mpx, couplé à un capteur frontal de 5 Mpx. Pour se connecter, le Galaxy J7 intègre le Wi-Fi 802.11n, le Bluetooth 4.1, le NFC et la 4G LTE. Le tout est alimenté par une batterie amovible de 3 300 mAh et animé par Android 6.0 Marshmallow.
ERGONOMIE ET DESIGN
Cette année, Samsung a fait de sérieux efforts sur le plan du design, surtout sur les gammes les plus basses. Ainsi, le Galaxy J7 profite d'une robe travaillée qui rappelle celle des Galaxy A5. Toutefois, ici, le plastique reste maître au dos, bien qu'il imite le métal de belle manière. Le pourtour du J7 est pour sa part en métal et se montre peu glissant.
Le dos offre une finition brossée plutôt élégante et permet même d'ôter la coque pour accéder à ce qui est devenu une denrée rare : une batterie amovible. Cette face arrière est légèrement courbée sur les bords, un peu à l'image de ce que proposent les Galaxy S7.
Comme sur tous ses autres terminaux de l'année, Samsung a placé les touches de navigation sur la bande sous l'écran. Seul le bouton central est physique, les 2 autres étant tactiles, mais on ne trouve pas de lecteur d'empreintes digitales, dispositif pourtant devenu courant même sur les smartphones à moins de 300 €.
Les touches de volume sont situées sur la tranche gauche, tandis que le bouton de déverrouillage est à l'opposé, sur la tranche droite de l'appareil. Les premiers restent les plus difficiles à atteindre d'une seule main, car il faut faire glisser celle-ci le long de l'appareil pour y accéder de l'index ou du majeur. La touche de verrouillage est plus accessible, du pouce, mais aurait pu se trouve un peu plus bas pour faciliter encore plus les choses.
Quoiqu'il arrive, un terminal de 5,5 pouces reste difficilement manœuvrable entièrement d'une seule main, et la seconde devra bien souvent venir en renfort de la première. L'écran occupe tout de même 72,7 % de la face avant du terminal ; un score correct face aux 71,5 % d'un Umi Touch ou aux 69,5 % d'un Zenfone Max d'Asus.
ECRAN
On peut regretter que le J7 n'affiche qu'une définition HD (1 280 x 720 px), ne lui offrant qu'une résolution de 267 ppp. Certes, cette dernière peut suffire aux usages communs, mais elle trouve tout de même ses limites pour le confort de lecture, les textes n'étant pas toujours parfaitement nets.
La dalle Super Amoled de ce smartphone permet d'obtenir un taux de contraste quasi infini, supérieur à celui des meilleures dalles LCD sur ce point. En outre, elle offre une luminosité maximale de 448 cd/m² qui autorise une lisibilité sans faille, même en plein soleil. Le traitement anti reflets se montre plutôt performant en donnant un taux de réflexion lumineuse de 14 %, dans la bonne moyenne de notre comparatif.
COLORIMÉTRIE
Delta E = 4,6
Le retard tactile du GJ7 est au-dessus de la moyenne de notre comparatif (86 ms), à 90 ms. La rémanence s'établit pour sa part à seulement 3 ms, un très bon score lié à la technologie Oled.
INTERFACE ET NAVIGATION
Contrairement aux Galaxy A5 et A3, le J7 sort directement sous Android 6.0 Marshmallow, par-dessus lequel on trouve l'inévitable TouchWiz. La dernière version de la surcouche de Samsung est bien plus légère visuellement que les précédentes et nous ne nous en plaindrons pas. L'ensemble conserve cependant la logique de navigation de l'OS de Google et les initiés comme les non-initiés ne seront pas perdus.
Au-delà de l'aspect visuel de TouchWiz qu'il est possible de modifier aisément en passant par la boutique de thèmes, on trouve quelques fonctions bienvenues. Il est ainsi possible de faire passer l'affichage sur une partie restreinte de l'écran en appuyant 3 fois sur le bouton central, autorisant une utilisation à une main plus aisée. Un double appui sur cette même touche permet d'ouvrir l'appareil photo rapidement, même depuis la veille. Enfin, on peut passer automatiquement en mode silencieux en posant l'appareil face vers le bas.
En plus des applications de Google (Gmail, Maps, Drive ou encore Chrome), le Galaxy J7 embarque des applications Microsoft (Word, Excel, PowerPoint, OneDrive, OneNote et Skype). Ces dernières ne peuvent être désinstallées, mais ne prennent aucune place par défaut : en réalité, l'icône de ces applications mène vers une page de téléchargement. Par défaut, l'utilisateur ne se voit toutefois gratifié que de 9,3 Go d'espace libre sur les 16 que compte la mémoire interne.
Le SoC Exynos 7870 et les 2 Go de RAM qui l'accompagnent font un travail honnête. Dans l'ensemble, le Galaxy J7 affiche une belle fluidité, seul le passage d'une application lourde à une autre pourra causer quelques dixièmes de seconde de ralentissement.
MULTIMÉDIA
Pour la lecture de vidéo, la surface offerte par l'afficheur se montre un atout certain. On se plaindra difficilement de ne pas pouvoir afficher de contenu en Full HD, sauf peut-être quand des sous-titres sont à lire. Les formats ne sont toujours pas tous décodés par le lecteur vidéo de Samsung et le passage par une application tierce reste quasiment incontournable.
VIDÉO
AUDIO
JEUX VIDÉO
PHOTO
Au dos, c'est un module combinant un capteur de 13 Mpx et une optique à ouverture f/1,9 qui officie, le même que sur le Galaxy A5, la stabilisation optique en moins. Cette dernière n'est pas réellement la seule différence entre les deux appareils, le traitement d'image appliqué ne semble pas être le même non plus. En effet, si le centre de l'image bénéficie peu ou prou du même niveau de détail, les bords se dégradent plus rapidement sur le Galaxy J7. La vitesse de déclenchement est au rendez-vous, tout comme la précision des mesures d'exposition et de balance des blancs. La mise au point est précise, mais reste un cran en dessous de ce que proposent les dispositifs à détection de phases.
En basse lumière, les choses se gâtent quelque peu et le bruit électronique apparait. Dans ces conditions, difficile de déceler des détails dans l'image. Le Galaxy J7 ne se démarque pas vraiment des autres appareils dans la même gamme de prix, qui souffrent tous ou presque d'un tel rendu.
La captation vidéo Full HD (1 920 x 1 080 px) est de son côté plutôt honnête. L'affichage ne présente aucune rémanence pendant l'enregistrement et les transitions de mise au point ou d'exposition se font en douceur. En revanche, la basse lumière crée les mêmes effets que pour la photo.
Enfin, le capteur avant de 5 Mpx est tout ce qu'il y a de plus banal sur les smartphones concurrents. Le niveau de détail est correct en pleine lumière et baisse considérablement lorsqu'elle se fait plus rare. La vitesse de déclenchement aurait mérité d'être un poil plus élevée pour éviter les selfies flous.
AUTONOMIE
Jusque là, le Galaxy J7 n'avait pas véritablement brillé, mais c'était surement pour mieux s'économiser pour la dernière partie de notre test. Le J7 n'est pas un sprinteur, c'est un coureur de fond. Avec un écran seulement HD et une batterie de 3 300 mAh, il peut accompagner son utilisateur pendant 2 grosses journées avant de crier famine. En atteste notre protocole viSer, sur lequel le GJ7 ne tient pas moins de 18h54, soit une heure de plus que son cousin le Galaxy A5, mais 4 heures de moins qu'un Asus Zenfone Max, bien mieux doté en batterie (5 000 mAh) cependant.
En utilisation intensive, il est possible d'atteindre sans trop de problèmes la fin de soirée du deuxième jour. Les usagers plus modérés pourront pousser cela à 2 jours et demi. La lecture de vidéos en flux est une formalité pour ce J7, grâce à son écran HD, il a tenu 16h13 avant d'expirer sur notre test.
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En revanche, il faut compter un peu moins de 2h30 pour un cycle de recharge complet ; un moindre mal après 2 jours d'utilisation, diront certains.
POINTS FORTS
- Finitions sans reproche.
- Batterie amovible.
- Fluidité générale.
- Écran correct.
- Autonomie très solide.
POINTS FAIBLES
- Colorimétrie peu fidèle.
- Photos en basse lumière.
- Pas de lecteur d'empreintes digitales.
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